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Valois, Jacques, 1947-

Jacques Valois est né le 28 juin 1947. Il fait des études commerciales aux Hautes études commerciales (HEC) de Montréal. Au cours de sa carrière, il est appelé à travailler en administration pour la compagnie SEBJ à la Baie James. Jacques Valois s'implique au début des années 1990 dans l'élaboration d'un projet de piste cyclable qui réunirait la ville de Joliette au village de Saint-Gabriel. Le point de départ prévu pour cette piste correspond à l'ancienne gare du Canadien Pacifique à Joliette. Toutefois, l'intérêt de Jacques Valois concernant cette bâtisse va beaucoup plus loin. Ce dernier désire avant tout que cette vieille gare soit sauvegardée puis restaurée afin de préserver une partie du patrimoine joliettain. Sa passion pour cette gare l'amène à faire des recherches sur celle-ci et à se documenter sur le domaine ferroviaire. Par ailleurs, il fait des démarches auprès des gouvernements provincial et fédéral afin de les sensibiliser à la restauration de la vieille gare. Cependant, en cours de route, un incendie détruit la gare mais, Jacques Valois espère un projet de reconstruction. Jacques Valois fait don de ses documents à la Société d'histoire de Joliette De Lanaudière le 15 novembre 1993.

Vincent, T.

Nous savons que T. Vincent est un résident de Saint-Ligouri. Nous n'avons pas retrouvé d'éléments supplémentaires pour élaborer cette notice biographique. Cependant, afin de compléter cette dernière, des recherches sont en cours.

Dumontier, E., ptre, 1980-[1991?]

E. Dumontier est né le 16 août 1908, à Saint-Barthélemy. Il fait ses études au Séminaire de Joliette. En 1934, il est ordonné prêtre à Joliette. Il enseigne au Séminaire de Joliette. Par la suite, de 1962 à 1965, il exerce la profession de curé à la cathédrale de Joliette. De plus, E. Dumontier est le curé de Berthierville de 1965 jusqu'à sa mort, soit en [1991?]. Il est inhumé à Berthierville.

Lanoue, François, ptre (1918- )

François Lanoue, fils d'Hildège Lanoue et de Marie Galipeau est né le 30 août 1918 à Saint-Jacques-de-l'Achigan. Son père Hildège exerce la profession de commis marchand. François Lanoue fait ses études primaires à l'Académie Saint-Louis-de-France chez les Frères de Saint-Gabriel à Saint-Jacques et ses études classiques au collège Saint-Alexis à Ottawa chez les Pères Servites de Marie. Il poursuit ses études au Séminaire de Joliette de 1931 à 1938. Il effectue ses études théologiques au Grand Séminaire de Montréal et au Scolasticat Saint-Charles à Joliette chez les Clercs de Saint-Viateur. Il se spécialise à l'École Normale de l'Université de Montréal en histoire et en géographie. Le 19 décembre 1943, il est ordonné prêtre à Saint-Jacques par Mgr J.-A. Papineau. Il enseigne par la suite au Séminaire de Joliette et à l'École Normale de Joliette. Il est également aumônier pour divers groupements et écoles. De 1972 à 1985, il est vicaire puis curé à Saint-Alexis. Il anime également des émissions radiophoniques à la station CJLM. De plus, en relation avec sa vocation cléricale, François Lanoue occupe le poste d=administrateur de la Gaspésie, de Charlevoix et de l'Europe. À sa retraite, il se retire à l'évêché de Joliette tout en accomplissant du ministère occasionnel. Sur le plan culturel François Lanoue collabore au Mouvement d'art sacré (Le Retable). Il est également le co-fondateur du Musée d'art de Joliette. Il s'implique dans la mise en place des fêtes du bicentenaire acadien de St-Jacques en 1955, et aux fêtes reliées au centenaire de la paroisse St-Charles Borromée en 1987. De plus, il participe à la restauration de l'église Saint-Paul. François Lanoue est Chevalier commandeur de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Il est également membre de la Société histoire de Joliette depuis 1968 et en est le président de 1985 à 1993. Il est aussi le vice-président du comité des fondateurs de l'Église canadienne de 1979 à 1993. De plus, il participe, en tant que membre, au tribunal montréalais à l'introduction à Rome de la cause du Frère Léo Chatillon, f.é.c. en 1988 et à celle de Marie-Rosalie Jetté, en 1990, fondatrice des Soeurs de la Miséricorde. Il faut mentionner que François Lanoue est écrivain, conférencier et photographe. En 1989, il reçoit le prix littéraire Rioux-Charbonneau de la S.M.Q. en 1989 et en 1992, il reçoit la médaille Lescarbot (Ottawa) pour bénévolat culturel. Sources : François Lanoue, ptre, Regards sur l'église-cathédrale et le diocèse de Joliette, Évêché de Joliette, 1996, 222 p. Manuscrit de la Société d'Histoire de Joliette de Lanaudière daté de 1987 contenant la liste rétrospective de ses membres de 1929 à 1987, page 24

Joliette, Régiment de (Lanaudière)

La fondation du Régiment de Joliette remonte au 13 janvier 1871. Il s'agit en fait du 83e bataillon d'infanterie. Il faut cependant mentionner que déjà en 1865, des entraînements militaires avaient lieu annuellement à Joliette. En 1875, un camp régimentaire, regroupant six compagnies, est tenu à proximité de la ville de Joliette, sur le terrain Bazinet. Le Régiment de Joliette couvre un très grand territoire. Ce dernier s'étend du Fleuve Saint-Laurent jusqu'au delà des Laurentides, puis de la Rivière du Nord jusqu'à Trois-Rivières. Le Régiment de Joliette est avant tout un centre de formation militaire et se distingue par ses couleurs qui sont le bleu, le rouge et le or et par sa devise qui est "Quem Timebo"( Qui craindrais-je). En 1901 est formé le premier bataillon de cadets, rattaché au 83e bataillon. Le recrutement et l'entraînement de cadets devint alors une fonction supplémentaire. Sur le plan des activités militaires, il faut mentionner que des compagnies du Régiment de Joliette ont participé aux conflits entourant la Révolte des Féniens dans les années 1870, puis à la Première Guerre mondiale entre 1914-1918, ainsi qu'à la Seconde Guerre mondiale entre 1939-1945, en tant que force active à partir du 26 janvier 1942, et par la suite à la Guerre de Corée dans les années 1950. Le Régiment fut mis au "repos" en 1964 par l'Armée Canadienne en raison de mesures d'austérité adoptées par le gouvernement.

Gauvreau, Roland, journaliste (1914-1986)

Roland Gauvreau est né à Montréal le 6 août 1914. Il est le fils d'Albert Gauvreau, commis épicier, et d'Albertine Boisvert, originaire de Joliette. Il est le sixième enfant d'une famille de neuf qui vient s'établir à Joliette en 1918. Il fréquente le Jardin de l'enfance Saint-Joseph, dirigé par les soeurs de la Providence, puis fait son cours classique au Séminaire de Joliette (1926-1933). Il obtient un baccalauréat ès arts décerné par l'Université de Montréal en 1933. Il travaille d'abord dans une usine puis aide son père dans une épicerie avant d'entrer à la succursale de Joliette de la Banque canadienne nationale (BCN) en juillet 1936. Transféré en décembre 1940 à Amos, il est ensuite muté successivement à Ville-Marie, Warwick, Ottawa et Hull. Il revient à Joliette en 1946 pour travailler dans une usine manufacturière locale mais reprend son poste à la BCN au bureau de Saint-Henri à Montréal dès l'année suivante. Intéressé par le métier de journaliste, Roland Gauvreau obtient un poste au sein du Joliette Journal fondé en décembre 1947 et dirigé par son cousin Conrad Boisvert. Gauvreau entre en fonction le 16 janvier 1948 comme rédacteur. En 1960, il quitte brièvement le Joliette Journal pour diriger le Service municipal de la récréation à Joliette mais revient au journal de 1961 à 1964 pour occuper les fonctions de directeur. De 1964 à 1970, il passe à L'Action populaire de Joliette comme assistant directeur puis est recruté en 1970 par les Publications Lamon pour diriger le service de rédaction des journaux suivants : Le Courrier de Berthier, L'Horizon, Le Courrier de Montcalm, Le Cahier 6/8 et Télé-Récréation. En janvier 1973, il devient attaché de presse du ministre libéral provincial Robert Quenneville, député de Joliette et ministre responsable de l?Office de développement de l?Est du Québec (ODEQ). En 1974 et 1975, Roland Gauvreau est libéré de ses fonctions pour oeuvrer au service français de rédaction du Comité organisation des jeux olympiques (COJO). De 1976 à 1979, il réintègre la fonction publique où il occupe divers postes notamment comme agent d?information à la Direction générale du cinéma et de l'audio-visuel et à l'Office de développement et de planification du Québec. Il prend sa retraite le 3 août 1979 mais, en mars 1981, il accepte de remettre sur pied L'Étoile du nord, disparue une première fois en 1965; l'expérience se solde par la fermeture définitive du journal en juin 1982. Outre son métier de journaliste, Roland Gauvreau occupe d?autres fonctions professionnelles. De 1968 à 1978, il siège à la Commission sportive de la ville de Joliette. À ce titre, il prend part à la rédaction d'un livre vert intitulé « Projections loisirs et culture » en août 1976 qui oriente l'organisation des activités de loisirs et culturelles de la ville de Joliette. Il participe également à la fondation du Conseil régional des loisirs de Lanaudière. Administrateur de l'organisme, il en est aussi le trésorier pendant cinq ans puis président en 1971 et 1972. Il est du comité provincial qui jette les bases du Jeux des Québec. Roland Gauvreau participe aussi activement à la vie communautaire. Il est membre d'oeuvres sociales, culturelles et religieuses telles le Club Richelieu de Joliette, la Société d'histoire de Joliette, l'Association des hebdomadaires de langue française du Canada, la Fédération otéjiste diocésaine de Joliette, la Chambre de commerce de Joliette, le Cercle de presse de Lanaudière et le Centre d'accueil Lanaudière. Roland Gauvreau est décédé le 25 octobre 1986 à Joliette. Il avait épousé Fleurette Dulong le 3 janvier 1944; le couple a eu six enfants : Jules, Micheline, Suzanne, Jacques, Paul et Hélène. Parmi les honneurs qu?il a reçus notons celui de la Société nationale des québécois et de la Ville de Joliette en avril 1982 et celui de l'Ordre des hebdos régionaux en juin 1984.

Melançon, Yvan (1921-1989)

Yvan Melançon, fils de Gustave Melançon et de Marie-Ange Lord, est né le 27 juin 1921 à Sainte-Marie-Salomé. Il est l'aîné d'une famille de dix enfants soit neuf garçons et une fille. Yvan Melançon fait ses études classiques au Collège de L'Assomption, de 1935 à 1942 et ses études théologiques au Grand-Séminaire de Montréal de 1942 à 1947. Le 31 mai 1947, il est ordonné prêtre par Mgr Conrad Chaumont à la cathédrale de Joliette. Par la suite, il part étudier à l'Université Saint-Jean-de-Latran à Rome, où il obtient, en 1950, un doctorat en droit canon. Yvan Melançon occupe le poste de secrétaire pour Mgr J-Arthur Papineau de 1950 à 1958. Yvan Melançon est aussi économe et assistant-procureur diocésain de 1958 à 1966.En 1963, il est nommé chanoine titulaire. Il occupe également le poste de vice-chancelier de 1958 à 1968 et celui de chancelier de 1968 à 1982 à Sainte-Marceline. Par la suite, il exerce la profession de curé à Saint-Thomas. Il prend sa retraite en septembre 1988 puis retourne vivre à l'Évêché de Joliette. Il faut mentionner qu'Yvan Melançon devient membre de la Société Historique de Joliette en 1965 et y occupe par la suite le poste d'archiviste. Il est également membre des Artisans de Ceinture fl_ch_e du Québec depuis 1978. Il est aussi délégué épiscopal au Musée d'Art de Joliette. Yvan Melançon se passionne pour la généalogie et pour l'histoire régionale. Il effectue beaucoup de recherches sur des familles de la région. Ceci l'amène entre autres à réaliser un recueil généalogique sur les Forest de Sainte-Marceline et diverses publications sur l'histoire de Sainte- Marceline et d'autres localités. Yvan Melançon est également à l'origine de la publication de l'Annuaire diocésain de 1968 à 1982 qui renseigne sur la vie au diocèse de Joliette. Yvan Melançon décède le 7 mars 1989 à l'âge de 67 ans et neuf mois. Il est inhumé à Sainte-Marie-Salomé.

Union musicale de Joliette (Lanaudière)

La fondation de l'Union Musicale de Joliette (U.M.J.) remonte au 4 février 1902 à Joliette. Le texte de la fondation porte en signature une cinquantaine de noms dont les suivants : Dr J.-J Sheppard, Dr J.-Ch. Bernard, L-A Ringuet directeur musical, J.-M. Mc Conville, Henri Grignon, J-Trefflé Gaudet pharmacien, S-A Lavallée notaire, M-D Dostaler entrepreneur, M-H Leprohon marchand, Dom. Didier orfèvre, J.-Ad. Dubeau avocat, F. Gervais peintre, Thélesphore Gravel marchand, Émile Prévost, Ephrem Bolduc, J.-Élizé Thériault marchand, Philias Thériault pharmacien, L-A Decelle peintre, J.-G. Pontbriand et Jules Coffins. L'Union Musicale de Joliette a pour objet le développement du goût et des connaissances musicales dans la ville de Joliette. Pour y parvenir, l'organisme mise sur la formation et le maintien d'un corps de musique, d'une Société chorale et d'un orchestre. Les membres de l'organisme ont organisé et participé à divers concerts, festivals et concours. L'Union Musicale de Joliette cesse ses activités en 1980. Source : LOCAT, Raymond, La tradition musicale à Joliette 150 ans d'histoire, Joliette, Lanaudière Médias Presse, 1993, 475 p.

Dugas, Lucien (1887-1985)

Lucien Dugas fils de François-Octave Dugas et de Maria-Alix Godin est né le 31 décembre 1897 à Joliette. Son père, François-Octave exerce la profession d'avocat. Ce dernier est également député de Montcalm aux Communes, de 1900 à 1909, puis juge de la Cour supérieure. Sa mère, Maria-Alix Godin est la fille de F.-B. Godin, le premier député de Joliette au Parlement fédéral, après la Confédération. Lucien Dugas épouse, le 8 juin 1926, Simonne Guimond. De cette union naissent quatre enfants, Jacques, Claude, Lise et Pierre. Lucien Dugas fait ses études au Séminaire de Joliette de 1910 à 1917. Il obtient un double baccalauréat et une licence en philosophie. Par la suite, il étudie le Droit à l'Université de Montréal. Admis au Barreau en juillet 1921, il ouvre la même année un bureau d'avocat à Joliette. Par la suite, il enseigne le droit civil pratique au Séminaire de Joliette. Membre de l'Association du Barreau Canadien, il fonde la section de droit municipal dans la province de Québec et en est le premier président. De 1956 à 1961, il dispense le cours de droit municipal à l'Université de Montréal. En 1961, il est nommé juge de la Cour de Magistrat de District. Lucien Dugas possède tous les talents d'un chanteur. Au cours de sa vie, il participe et organise de nombreux concerts et concours. Son goût pour la musique l'amène à fonder en 1925, avec l'aide de collaborateurs, l'Association des Chanteurs de Joliette. Cet organisme a pour but l'avancement de l'art à Joliette grâce au chant. Cet organisme est ouvert aussi bien aux femmes qu'aux hommes. Lucien Dugas est également à l'origine de la création, en 1938, de la Société des concerts à Joliette qui est affiliée à la "Community Concerts". Par la suite, il donne, au Séminaire de Joliette, des leçons de chant et des cours sur les principes généraux de l'art vocal. Lucien Dugas, s'implique également au sein de la Société des Amis du Séminaire. Dans les années 1950, il fait partie du Bureau de direction de cette dernière. Lucien Dugas est également attiré par la politique. De 1927 à 1936, il est le député de Joliette à l'Assemblée Nationale. De 1936 à 1939, il occupe le poste de Président de l'Assemblée Nationale. En 1939, il assume la charge de Président de la Régie des Transports et Communications puis de la Régie des Services Publics. Par la suite, en 1960, il dirige la Commission des Liqueurs et devient président de la Régie des Alcools. En 1979, Lucien Dugas quitte la ville de Joliette pour s'établir à Montréal au Pavillon d'Outremont. Il décède en 1985. Sources : LOCAT, Raymond, La tradition musicale à Joliette 150 ans d'histoire, Joliette, Lanaudière M_dias Presse, 1993, 475 p. GERVAIS, J. Édouard, Joliette 1864-1964, Joliette, l'imprimerie nationale, 1964, 195 p.

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