Cette sous-série comprend trois parties reflétant la correspondance compilée de Charles-Eugène Pouliot, de son épouse Stella Bertrand et, enfin, de ses enfants. La correspondance reçue et expédiée par Charles-Eugène Pouliot couvre principalement les années 1873 à 1897. Ses études au Séminaire de Québec regroupent des lettres témoignant de ses relations avec les membres de sa famille et ses amis. D'abord, ses activités d'avocat font état d'une correspondance régulière avec son frère Alphonse au sujet des affaires de leur père Jean-Baptiste Pouliot et de leurs démêlés juridiques avec la succession d'Alexandre Fraser. Par exemple, il y est question de transactions financières, d'achats et ventes de terres ou de propriétés, de poursuites et de stratégies à mettre sur pied en vue des poursuites en cours, de saisies, etc. Fait intéressant, nous pouvons y voir des lettres témoignant de l'attitude de leur père envers ses emprunteurs, des réactions des gens face aux montants demandés, des menaces de saisies, des lettres d'emprunteurs expliquant les raisons de leur incapacité de payer, etc. Il se trouve ensuite des lettres concernant les activités des cabinets d'avocats où Charles-Eugène Pouliot a été impliqué, soit des lettres traitant des sommes destinées à des honoraires d'avocats, à des individus, des paiements de compte, placements, verdicts de procès, renseignements échangés sur des individus et des procès. Ses relations avec l'Intercolonial Railway permettent des lettres fournissant des informations sur des poursuites diverses, des terrains et lots possédés par la compagnie, les frais de service demandés par ce dernier à l'Intercolonial et, enfin, des requêtes de propriétaires de terrains. Par ailleurs, ses activités de politicien témoignent de son intérêt pour la politique avant son entrée en politique active. Les lettres s'intéressant à son travail de député fédéral de Témiscouata (libéral) font état de ses relations avec le Premier ministre du Canada de l'époque, Wilfrid Laurier, des injustices vécues par ses partisans sous le règne des Conservateurs, de différentes requêtes de citoyens (demandes d'emplois, de services, de faveurs, etc.), des félicitations pour sa victoire aux élections fédérales de 1896, etc. Notons la présence de lettres témoignant de son implication dans le patronage de l'Intercolonial Railway dans son comté. À cet effet, nous y retrouvons plusieurs lettres au sujet d'emplois au sein de cette compagnie, dans des usines, ateliers, etc. Quant à la correspondance de Stella Bertrand, elle regroupe principalement des lettres de sa famille et de ses amis, et la correspondance des enfants réunit uniquement les lettres de Soeur Marie de l'Ange-Gardien (Alexandrine). Outre les lettres, nous trouvons, dans cette sous-série, des cartes postales, des télégrammes et des listes de noms