Fonds P174 - Fonds Félix-Gabriel Marchand

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Fonds Félix-Gabriel Marchand

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CA QUEBEC P174

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  • 1778-1979 (Creation)

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,5 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s) 22 photographie(s) 3 plan(s) 3 gravure(s)

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Biographical history

Félix-Gabriel Marchand est né à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1832. Il étudie au séminaire de Saint-Hyacinthe et est reçu notaire en 1855. En 1860, il fonde «Le Franco-canadien» à Saint-Jean-sur-Richelieu, en collaboration avec Charles Laberge. De 1867 à 1900, il représente le comté de Saint-Jean à la Législature de Québec. Pendant l‘administration de Joly (1878-1879), il occupe les postes de secrétaire provincial et commissaire des Terres de la Couronne. Attiré par la littérature, il écrit cinq pièces de théâtre, des poésies ainsi que des courts essais, repris dans ses «Mélanges poétiques et littéraires» (1899). Il est l‘un des membres fondateurs de la Société royale. En 1883, il devient rédacteur en chef du journal «Le Temps» de Montréal. Chef du parti libéral en 1892, il triomphe aux élections de 1897 et devient premier ministre de la Province. La même année, il est élu président de la Société royale du Canada. Il meurt subitement en 1900. Source: «Dictionnaire pratique des auteurs québécois» / Réginald Hamel... [et al.]. - Montréal : Fides, 1976

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Félix-Gabriel Marchand, né le 9 janvier 1832 à Dorchester (Saint-Jean-sur-Richelieu), est le fils cadet du riche commerçant de bois, propriétaire terrien et officier supérieur dans la milice, Gabriel Marchand et de Mary Macnider, d'origine écossaise et membre de l'Église anglicane. Néanmoins, les six enfants qui naquirent de cette union furent baptisés dans la foi catholique. Éduqué d'abord en anglais à la St. John's Classical School, il passe ensuite par le Collège de Chambly et par le Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1845 à 1849 avant d'opter pour le notariat et d'entreprendre sa cléricature en 1850, à Saint-Jean, auprès de Thomas-Robert Jobson. Après un séjour en Europe, notamment en France, il est reçu notaire le 20 février 1855. Il ouvre sa propre étude et acquiert graduellement une solide notoriété. Comme journaliste, il collabore d'abord à la Ruche littéraire et politique en 1853 et 1854. Libéral modéré, Marchand fonde, avec son ami Charles Laberge et Isaac Bourguignon, Le Franco-canadien (1860), dont il est rédacteur jusqu'en 1885 et propriétaire de 1867 à 1877. Ce bihebdomadaire fera campagne, entre autres, contre le projet d'une confédération des colonies britanniques de l'Amérique du Nord. Il est l'un des fondateurs du Canada français dont son fils, Gabriel Marchand, est propriétaire et rédacteur. Félix-Gabriel Marchand fonde en 1883, avec Honoré Mercier (père) et Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme (député à la Chambre des communes de 1872 à 1878), le Temps de Montréal. Il collabore en outre au Foyer canadien, à la Revue canadienne, au Littérateur canadien, à la Revue légale et à l'Ordre. Marchand s'implique également dans la vie de sa communauté en devenant conseiller municipal de Saint-Jean en 1858 et 1859. Il est aussi membre de la commission scolaire de la paroisse Saint-Jean-l'Évangéliste en 1863 et 1864, puis président de 1863 à 1872. Il est président de la commission scolaire de Saint-Jean de 1872 à 1896 et marguillier de la paroisse Saint-Jean-l'Évangéliste de 1868 à 1871. En 1862, aidé de Charles-J. Laberge, il forme un corps de volontaires à Saint-Jean. Il participe aux opérations visant à repousser les incursions des Fenians (mouvement patriotique irlandais). De 1862 à 1866, il occupe successivement les fonctions de lieutenant, capitaine, major et lieutenant-colonel du 21e bataillon d'infanterie légère de Richelieu. Il demeure en service actif jusqu'en 1880. Dans le domaine des affaires, il est élu président de la Société de construction de Saint-Athanase en 1860 et il fonde avec Louis Molleur la Banque de Saint-Jean en 1873; il sera membre du conseil d'administration de cette banque de 1873 à 1879. Il participe également à la fondation de la Compagnie manufacturière de Saint-Jean en 1874. Comme politicien, Marchand brigue en 1867 les suffrages dans la circonscription de Saint-Jean à l'Assemblée législative et il remporte les élections. Très tôt, il s'impose comme le lieutenant d'Henri-Gustave Joly, chef de l'opposition. Il est réélu sans opposition en 1871. Il se fait remarquer en chambre par sa lutte contre le double mandat, qui sera aboli en 1874, et sa promotion de la colonisation pour endiguer le mouvement migratoire vers les États-Unis. Il est membre du conseil de l'Association de réforme du Parti national et membre de l'exécutif du Parti national à Montréal en 1875. De nouveau élu en 1875 et 1878, il devient secrétaire et registraire de la province dans le cabinet Joly de Lotbinière du 8 mars 1878 au 19 mars 1879, puis commissaire des Terres de la couronne du 19 mars au 31 octobre 1879. Il est réélu en 1881 (sans opposition), 1886 et 1890. Il est nommé orateur de l'Assemblée législative du 27 janvier 1887 au 26 avril 1892 par Honoré Mercier. Il est réélu en 1892 et il devient chef de l'Opposition de 1892 à 1897. Il est de nouveau réélu en 1897 et sans opposition à l'élection partielle du 12 juin 1897. Il devient Premier ministre et président du Conseil exécutif du 24 mai 1897 au 25 septembre 1900, date de son décès. Il est également secrétaire et registraire du 24 au 26 mai 1897 et trésorier du 26 mai 1897 au 25 septembre 1900. Parallèlement à sa carrière politique, Marchand publie plusieurs pièces de théâtre, oeuvres en prose et en vers dont : Fatenville (1869), Erreur n'est pas compte ou les inconvénients d'une ressemblance (1872), Un bonheur en attire un autre (1883), le Lauréat (opéra comique), les Faux Brillants et l'Aigle et la marmotte (1885). Il publie également Manuel et formulaire général et complet du notariat de la province de Québec (1891) et Mélanges poétiques et littéraires (1899). De plus, il demeure propriétaire terrien et notaire à St-Jean-sur-Richelieu jusqu'en 1899. Il occupe aussi plusieurs postes prestigieux dont ceux : de trésorier de la Chambre des notaires de 1860 à 1870, puis président en 1894; de vice-président de l'Association d'agriculture du Bas-Canada; directeur en 1861, vice-président en 1863 et président de la Société d'agriculture de Saint-Jean de 1864 à 1867; de titulaire des postes suivants au sein de la Société royale du Canada : vice-président (1883), président de la section française (1884), vice-président général (1897) et président général (1898); de président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean en 1885; d'officier de l'Instruction publique de France en 1879. L'Université Laval décerne à Marchand en 1891 un doctorat en lettres honoris causa. Il devient également officier de la Légion d'honneur en 1898, membre de l'Académie des muses santones de France en 1883 et il est décoré des Palmes d'officier de l'académie du gouvernement français. Félix-Gabriel Marchand meurt en fonction à Québec, le 25 septembre 1900 à l'âge de 68 ans et 9 mois. Il est inhumé à Sainte-Foy, dans le cimetière Notre-Dame-de-Belmont, le 29 septembre 1900. Il avait épousé à Terrebonne, dans la paroisse Saint-Louis-de-France, le 12 septembre 1854, Hersélie Turgeon, fille de Louis Turgeon et de Pélagie Marchand. Le couple a eu onze enfants. Il était le beau-père de Raoul Dandurand, sénateur de 1898 à 1942. Ce dernier était marié à sa fille, Joséphine Marchand. Sources : Dictionnaire Bibliographique du Canada et le site Web de l'Assemblée nationale du Québec

Custodial history

Les Archives nationales ont acheté des documents du Fonds Félix-Gabriel Marchand à Madame Madeleine Simard, le 22 septembre 1966, ainsi qu'à Madame J.-E. Perron, le 24 octobre 1967. Un deuxième versement a été acquis par donation de madame Martine Brault-Genest le 11 décembre 2012

Scope and content

Correspondance de toutes sortes, diplômes honorifiques, hommages, discours, papiers officiels et photographies sont autant d'éléments constituant ce fonds qui offre une image complète de cet homme politique. La correspondance politique (série 1), ayant Wilfrid Laurier et Joseph-Israël Tarte comme répondants, traite de questions relatives à la formation du cabinet provincial de 1897, de même que plusieurs pièces prennent pour sujet la réaction de l'épiscopat à l'endroit du projet de réforme de l'instruction publique du Parti libéral. Véritable témoignage de la vie privée, la correspondance de Marchand avec son épouse et ses enfants (série 2) permet, quant à elle, de mieux connaître l'homme, en plus d'esquisser le chemin de son ascension politique; elle s'avère aussi un témoin des aléas de la vie sociale d'un député demeurant à l'extérieur de la capitale. Ce fonds contient également des papiers de Raoul Dandurand, beau-fils de Félix-Gabriel Marchand et sénateur de la division de Lorimier de 1898 à 1942 (série 4 avec d'autres documents concernant la famille Marchand), de même que les poèmes et les discours de Marchand (série 3) et des coupures de presse et de la documentation concernant la famille Marchand (série 6). Le fonds Félix-Gabriel Marchand comprend aussi des photographies de famille (série 5), montrant Marchand en compagnie de son épouse, de ses enfants, de ses gendres et amis. On y voit Raoul Dandurand, Adélard Turgeon, Cyrille Tessier, le docteur Arthur Simard et Édouard Perron. Deux photographies illustrent également une comédie écrite par Joséphine Marchand-Dandurand, QUAND ON S'AIME ON SE MARIE, jouée par Charles Archer, C.-Édouard Dorion et Ernestine Marchand-Simard. Nous y trouvons, de plus, des portraits des acteurs Constant Coquelin, Mounet-Sully et Louis Jouvet; des photographies de Joseph Vézina, des membres du cabinet Marchand, de la résidence du docteur Arthur Simard, du cortège funèbre aux funérailles de Marchand et celui-ci en chapelle ardente au parlement. Un menu autographié par Charles A. Lindberg et une photographie illustrant le dévoilement d'une plaque commémorative au pont Marchand devant les descendants de Félix-Gabriel Marchand complètent le fonds. Quelques photographies sont signées de Montminy & Cie, Livernois, Studio Ken Wallett. À ces archives viennent se greffer deux documents cartographiques qui se retrouvent à l'intérieur de la série 4. Le premier est un plan d'ensemble de la ferme de F.-G. Marchand à Saint-Jean-sur-Richelieu sur lequel on peut voir les bâtiments, les terres cultivées, les prés et les pâturages. Le second (recto-verso) est un plan de la terre de Beauchamp (que nous supposons toujours à Saint-Jean-sur-Richelieu) pour les années 1857-1858 et 1859, on y voit les différents types de cultures, avec une alternance de ces cultures dans chacun des champs pour les années ci-haut mentionnées. Le fonds se compose des séries suivantes : S1- Correspondance reçue et envoyée par Félix-Gabriel Marchand; S2 - Correspondance de Félix-Gabriel Marchand avec sa famille; S3- Poèmes et discours de Félix-Gabriel Marchand; S4 - Documents de la famille Marchand; S5 - Documents iconographiques de la famille Marchand; S6- Coupures de presse et documentation sur Félix-Gabriel Marchand et sa famille. Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche

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Français et anglais

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Inventaire du Fonds Félix-Gabriel Marchand

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Description record identifier

03Q-P174

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Dates of creation, revision and deletion

2015-03-30

Language of description

  • French

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Sources

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