Identity area
Type of entity
Person
Authorized form of name
Godin, Gérald, 1938-1994
Parallel form(s) of name
Standardized form(s) of name according to other rules
Other form(s) of name
Identifiers for corporate bodies
Description area
Dates of existence
History
Écrivain, journaliste et homme politique, Gérald Godin naît à Trois-Rivières en 1938. Il y étudie au Séminaire Saint-Joseph puis effectue un stage au Théâtre des nations, à Paris, en 1962. Très tôt épris de poésie et ce, jusqu'à la fin de sa vie, c'est en 1960 qu'il publie son premier recueil Chansons très naïves". Il publie également des nouvelles, des romans ainsi qu'un essai sur Émile Nelligan. Au cinéma, il écrit, en 1963, les dialogues du film de Michel Brault "Entre la mer et l'eau douce" et, en 1969, alors qu'il travaille à l'Office national du film, il collabore à la réalisation de "On est au coton" de Denys Arcand. Comme journaliste, on le retrouve au "Nouvelliste" de Trois-Rivières de 1959 à 1961 et de 1962 à 1963, après avoir travaillé au "Nouveau journal", à Montréal, de 1961 à 1962. De 1963 à 1969, il est successivement recherchiste et directeur de l'information à la télévision de Radio-Canada, principalement à l'émission "Aujourd'hui". De 1969 à 1974, il est journaliste et directeur général à "Québec-Presse". Ses activités journalistiques l'amènent à collaborer à plusieurs autres périodiques et à participer à la fondation, en 1963, de la revue "Parti pris" et aux éditions du même nom qu'il dirige de 1969 à 1977. De 1975 à 1977, il enseigne, en journalisme et en lettres, à l'Université de Montréal, à l'Université du Québec à Montréal et à l'Université d'Ottawa. C'est en 1976 qu'il est élu pour la première fois député du Parti québécois dans Mercier, puis réélu en 1981,1985 et 1989; au cours de ces mandats, il est principalement ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration et ministre responsable de l'application de la "Loi 101". Gérald Godin décède à Montréal en 1994. Son oeuvre, tant littéraire, journalistique que politique a été reconnue par des prix et des hommages dont la Médaille de vermeil du prix de poésie Regain 1961 (Monte-Carlo), le Grand prix littéraire de la Société Saint-Jean-Baptiste de la région des Trois-Rivières en 1970, le Prix de la ville de Montréal et le Prix Québec-Paris en 1987, le Prix Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et la Croix d'officier de l'Ordre national du mérite (France) en 1988; plusieurs certificats témoignent de son engagement auprès des communautés culturelles de Montréal; deux prix, une île et un cégep portent son nom. En 1970, il avait été emprisonné en vertu de la "Loi sur les mesures de guerre""