Subseries P244/B1 - Ministère de l'Agriculture, gouvernement du Canada

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Ministère de l'Agriculture, gouvernement du Canada

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CA QUEBEC P244-P244/B-P244/B1

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  • [194-?]-1982 (Creation)

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14 cm de documents textuels. 3 tampons encreurs. 2 ex-libris.

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Biographical history

Bernard Boivin, botaniste; né le 7 juin 1916 à Montréal; il est le fils d'Alexis Boivin et de Marie L. Tremblay; le 26 décembre 1946, il épouse Cosette Marcoux avec qui il aura trois enfants; il décède à Québec le 9 mai 1985, à l'âge de 68 ans. Bernard Boivin vit sa jeunesse aux Éboulements dans la région de Charlevoix et c'est là que commence son intérêt pour la botanique. En 1932 à l'âge de 16 ans, il y commence son herbier. Il retourne dans sa ville natale, Montréal, pour entreprendre ses études collégiales et universitaires. De 1929 à 1937, il étudie au Collège Sainte-Marie et y obtient son baccalauréat ès Art. Il poursuit ses études à l'Institut botanique de l'Université de Montréal, pour y diplômer en 1941, d'une licence ès Science, avec distinction. Durant son séjour à l'Institut, il aura comme professeurs, entre autres, le frère Marie-Victorin, Jacques Rousseau et Jules Brunel. De plus, il y côtoiera des botanistes de renom, dont Pierre Dansereau, Marcel Raymond, Ernest Rouleau et James Kucyniak. Il sera également assistant du frère Marie-Victorin pour les cours de vacances de botanique à l'été 1940 et responsable de travaux pratiques durant l'année scolaire. C'est aussi à l'Institut botanique qu'il rencontre sa future épouse, Cosette Marcoux. Elle est aussi étudiante et assistante de professeurs. Une bourse doctorale de la Province de Québec lui permet d'étudier à l'Université Harvard à Cambridge sous la direction du professeur Merritt Lyndon Fernald. Il dépose sa thèse, une monographie mondiale du genre Thalictrum, écrite en latin et obtient son doctorat en 1944. L'année précédente, en 1943, la Deuxième Guerre mondiale le rattrape. Il fait son service militaire et est affecté à la Division du Pacifique de l'Armée canadienne. Il s'y distingue par la mise sur pied d'un système de classification des messages japonais décodés. Durant cette période, le botaniste ne reste pas inactif. En effet, stationné en Australie, il profite de ses temps libres pour écrire une monographie du genre Westringia. À son retour de la guerre en 1946, il se marie et travaille un an comme botaniste au musée national à Ottawa. C'est là qu'il commence des études sur les plantes de l'Ouest canadien. En 1947-1948, il retourne à Harvard comme boursier Guggenheim et chercheur associé et étudie le genre Lycopodium. À son retour au pays, en juin 1948, il est engagé comme botaniste au Service des sciences du ministère de l'Agriculture, à Otttawa, à la Division de botanique et de pathologie végétale, qui deviendra l'Institut de recherche sur les plantes et plus tard, l'Institut de recherche biosystématique. De 1949 à 1960, il poursuit ses travaux sur les plantes de l'Ouest canadien. En 1979, il est transféré à la station de recherche d'Agriculture Canada à Sainte-Foy, pour mieux travailler et profiter de l'Herbier Louis-Marie de l'Université Laval. Cette même année, il y propose un cours très élaboré sur l'histoire de la botanique, qui sera très apprécié par ses étudiants. Il prend sa retraite du gouvernement en 1981, mais continue ses recherches et ses travaux au sein de l'Université, jusqu'au moment de son décès. À deux reprises au cours de sa carrière, il prend une année sabbatique pour faire profiter son expérience et ses connaissances aux étudiants canadiens. Ainsi durant l'année scolaire 1965-1966, il est professeur invité à l'Université Laval, où il est mandaté à la réorganisation de l'Herbier Louis-Marie, tout en donnant un cours de systématique botanique et de phytogéographie. Pour répondre aux besoins de ses étudiants et à la demande de certains collègues, il rédige son livre : Énumération des plantes du Canada. Cette publication découle de ses notes du cours de systématique botanique. De plus, il initie deux publications institutionnelles intitulées : Ludoviciana et Provancheria, en collaboration avec Lionel Cinq-Mars, conservateur de l'Herbier Louis-Marie. Pour l'année scolaire de 1969-1970, il est professeur invité à l'Université de Toronto, où il donne aussi un cours de systématique botanique et où il poursuit ses travaux de floristique. Ces deux années en contact avec des étudiants stimulent fortement sa production scientifique. Bernard Boivin s'implique auprès de plusieurs sociétés de botanique au Canada, au Québec et à l'étranger. Ainsi, au cours de sa carrière, il est membre, entre autres, de la New England Botanical Club, de la Société botanique de France, la Saskatchewan Natural History Society, Josselyn Botanical Society (Maine, États-Unis), l'American Fern Society, Flora of North America et International Association for Plant Taxonomy. Il est un membre fondateur de l'Association botanique du Canada, en 1965, ainsi que de la Société québécoise de botanique, en 1979. D'autre part, il participe activement à plusieurs congrès, notamment les congrès internationaux de botanique et ceux de l'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences (ACFAS) de 1939 à 1970, où il donne plusieurs conférences. Au milieu des années 1970, il donne une série de conférences hebdomadaires sur les notions élémentaires de botanique aux membres de la Société d'animation du Jardin et de l'Institut botanique (SAJIB). Aussi, un an avant son décès, en 1984, il dirige une excursion pour les membres de l'Ontario Field Botanists, dans la Péninsule Bruce en Ontario. Bernard Boivin sera honoré à quelques reprises au cours de sa carrière. Il est reçu membre de la Société royale du Canada en 1969 et récipiendaire de la médaille Marie-Victorin en 1973. Cette médaille, attribuée par la Fondation Marie-Victorin est remise à un botaniste ayant œuvré à l'avancement de la botanique systématique au Québec. Il reçoit également la médaille du Centenaire de la Société de Géographie de Québec en 1978 et devient membre honoraire de l'Ottawa Field-Naturalists' Club, en 1984. Sa contribution scientifique est impressionnante. Elle comprend plus de 170 articles, monographies, travaux de floristique et publications scientifiques qui ont été publiés en français, en anglais et en latin, dans diverses revues tant nord-américaines, européennes, qu'australiennes. Sa production intellectuelle porte sur la flore, l'histoire de la botanique, les botanistes et les herbiers et est encore utile aux chercheurs aujourd'hui.

Custodial history

Scope and content

Cette sous-série témoigne par de la correspondance, des mémoires, des textes et des rapports d'activités, du travail de botanique, mais surtout du travail administratif de Bernard Boivin au sein de l'Institut de recherche biosystématique à Ottawa, de 1948 à sa retraite en 1981. Boivin réagit, donne son opinion et propose des suggestions à des changements administratifs survenus au cours de sa carrière au gouvernement. Notamment, il se prononce sur le rapport Massey et la fusion des herbiers nationaux et propose un réseau d'échanges de périodiques avec des universités et institutions étrangères dans les années 1950. Cette sous-série contient également, son curriculum vitae, une causerie et des notes de cours produits lors de son séjour d'un an à l'Université de Toronto, comme professeur invité en 1969-1970. S'y trouvent deux exemplaires de l'ex-libris de Bernard Boivin où il est inscrit : Ah! que le monde est grand à la clarté des lampes!, ainsi que trois tampons encreurs, un avec son adresse personnelle et celle de son bureau et deux tampons inscrivant : Vidi! B. Boivin, 1980 et l'autre inscrit la même chose, mais l'année 1982. Enfin sont rassemblés plusieurs de ses analyses de textes et critiques de publications en botanique, ainsi que les postes professionnels qui ont intéressé Boivin, à l'extérieur du gouvernement du Canada. Cette sous-série se divise en 15 dossiers.

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Les documents sont surtout en anglais.

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